Les produits NIMBO proposent des mosaïques d'images permettant de visualiser l’évolution des territoires mois après mois, en bénéficiant d’une résolution allant jusqu’à 10m/px.

Elles s’appuient sur les images produites par les satellites Sentinel du programme européen Copernicus. Grâce à différents procédés d’intelligence artificielle, une synthèse de ces images est produite chaque mois pour livrer une visualisation homogène et sans nuage de la Terre.

Les mosaïques NIMBO sont visualisables en quatre types de compositions : couleurs naturelles, infrarouge, NDVI (vigueur végétale) et radar. Les visualisations en couleurs naturelles utilisent les données collectées par Sentinel dans le domaine visible du spectre lumineux. Elles reproduisent sous forme d’image « couleurs naturelles » les territoires, vu de l’espace, dans des couleurs semblables à ce que voit l'œil humain.

Les visualisations infrarouge de Nimbo transposent quant à elles les données collectées dans le domaine proche infrarouge du spectre lumineux, au-delà de ce que voit l'œil humain. Ce type d’affichage permet notamment de mettre en évidence la végétation, qui réfléchit l'infrarouge, et apparaît donc rouge vif lorsqu'elle est dense et active.

Néanmoins, l’infrarouge ne suffit pas à discriminer toutes les surfaces végétales et minérales. C’est pourquoi Nimbo propose également une mosaïque basée sur le NDVI, ou indice de végétation par différence normalisé, calculé à partir des longueurs d’ondes du rouge et du proche infrarouge. La végétation, qui absorbe le rouge et réfléchit le proche infrarouge, a des valeurs de NDVI positives, généralement comprises entre 0,1 et 0,7. Les surfaces minérales, qui réfléchissent le rouge et le proche infrarouge, ont un NDVI proche de 0. On peut ainsi observer l'activité chlorophyllienne et la densité de végétation sur le territoire.

Enfin, la mosaïque radar NIMBO s’appuie sur les données collectées par les satellites Sentinel équipés de capteurs radar. Ces derniers ne s’appuient pas sur la lumière du Soleil pour observer la Terre, mais sur l’émission d’ondes électromagnétiques. C’est la puissance avec laquelle un objet réfléchit ces ondes qui est mesurée, fournissant des indications sur le relief, la présence de bâtiments, de formations végétales aussi bien que minérales, ou encore sur la rugosité du sol.