La couche d’information géographique « Espaces indispensables aux chauves-souris des sites d'intérêt pour les chiroptères » recense deux types d’habitat :

Les habitats favorables autour des colonies de mise-bas prioritaires représentent des zones cruciales pour l’alimentation de ces colonies estivales d’intérêt départemental, régional ou national ; ils sont identifiés par le TYPE « habitats sites prioritaires » dans la table de la couche d’information. Les terrains de chasse ne sont pas pris en compte autour des sites d’hibernation, ou de regroupement automnaux (swarming) puisque les chauves-souris n’y sont que peu ou pas en activité d’alimentation (léthargie hivernale, et allées et venues pour la reproduction uniquement autour des sites de swarming). Autour de ces colonies prioritaires, suivant l’espèce considérée parmi les 7 retenues pour cette construction, les habitats favorables sont déterminés par analyses spatiales de distribution (voir ci-contre) et sélectionnés au sein du rayon de chasse principal suivant : 8 km pour le Grand Murin, 5 km pour la Barbastelle d’Europe, 4 km pour la Sérotine commune, 3,5 km pour le Grand rhinolophe, 3 km pour le Murin de Daubenton, 2 km pour le Petit rhinolophe et 1 km pour le Murin de Bechstein.

Les zones de continuités privilégiées entre populations (TYPE « continuités écologiques » dans la table de la couche d’information) représentent les corridors écologiques les plus importants entre populations de chauves-souris qui assurent la viabilité de celles-ci à termes : zones de circulation privilégiées des individus, zones de diffusion des colonies de proche en proche (par l’établissement de gîtes) ou zones de rencontre entre populations éloignés (zones de chasse ou de gîtes contiguës, gîtes d’hibernation partagés…). Ces zones de continuités privilégiées sont déterminées par l’assemblage des corridors écologiques de 6 espèces (les Grand et Petit rhinolophes, les Murins de Bechstein et de Daubenton, la Barbastelle et la Sérotine commune) eux-mêmes déterminés par analyses des continuités par graphs paysagers (sous le logiciel Graphab) conduites sur les modèles spatiaux de distribution susmentionnés.